Paris seizième. Avenue Kébler. Numéro dix-neuf. Deux gardiens en marbre surveillent l’entrée du Peninsula, nouvel hôtel ouvert le 1er août 2014.
Premier hôtel européen du groupe éponyme, l’établissement est logé dans l’ancien bâtiment abritant le ministère des affaires étrangères. Nous rencontrons Léa, charmante femme chargée de la communication, c’est elle qui va nous faire la visite.
Tout d’abord l’entrée, située sur la plus petite avenue parisienne, l’avenue portugaise. Elle est réservée aux clients, ici ils peuvent commander ce qu’ils veulent au près d’un service conciergerie toujours à l’écoute – la fameuse histoire des 10001 roses demandées par un couple – ainsi qu’un service d’accueil. Léa nous explique que l’hôtel possède une flotte de voitures verte foncées composée de deux Rolls-Royce , deux Mini, une deux-chevaux ainsi que des vélos électriques.
Au centre de cette salle, un lustre, magnifique crée par Lasvit, c’est à ce moment que l’on se rencontre que l’architecture et la décoration – qui sont à majorité authentique – côtoient l’art contemporain créant une ambiance particulière à l’accueil.
S’en suit la visite des trois différents restaurants, ayant tous les trois des tables à disposition à l’extérieur, sur la terrasse avenue Kébler.
Le premier, commun aux dix hôtels du groupe, le Lobby, qui est placé à l’entrée principale où l’on peut déguster des plats français ou internationaux du matin au soir tout en écoutant un pianiste qui joue de 15h à 18h dans un décor rappelant La Belle Époque.
Puis le Bar Kébler, beaucoup plus petit que les autres, mais plus chaleureux, se rapprochant plus d’un lounge à cigares. Le tout boisé avec des touches de décorations chinoises qui font de ce bar un endroit parfait pour boire un gin ou un cocktail Kébler en bonne compagnie avant de manger dans le troisième restaurant.
Le Lili, restaurant aux spécialités cantonaises. Une décoration complètement différente du style Haussmannien arboré par l’hôtel jusque là. Ici, nous mangeons dans un opéra Hong-Kongais tout en étant entouré de chérubins.
Bien sûr, il va falloir réserver pour pouvoir déguster les plats préparés par le chef Chi Keung Tang.
Je vous préviens c’est à ce moment, que je suis tombé amoureux de l’hôtel, la raison pour laquelle je voulais à tout prix le visiter : la terrasse au 6eme étage, le restaurant L’Oiseau Blanc, nommé ainsi en hommage à la tentative de traversé de l’Atlantique en avion en 1927 par Charles Nungesser et François Coli, malheureusement échoué et dont certains recherchent encore l’épave de l’Oiseau Blanc ..
Petit plus pour nous : Léa nous permet d’accéder à un mini balcon situé derrière la reproduction de l’avion L’oiseau Blanc où la vue est à couper le souffle.
Le restaurant, lui possède une vue panoramique sur Paris mais ne possède qu’une vingtaine de couverts, réservation encore une fois obligatoire.
Viens ensuite, cette terrasse, cette vue magnifique, ce petit coin de paradis tranquille – sauf en été – à deux pas de l’avenue la plus désagréable et bruyante de Paris – Oui oui c’est de toi que je parle Champs-Élysées .
Perché sur Paris, on discute construction et bâtisse : 2 ans pour tout construire au vingtième siècle, 4 ans pour rénover au 21ème siècle. Toute la partie rénovation a été faite par des maîtres-artisans français. Ce long délai s’explique par la volonté de garder et préserver l’esprit et le patrimoine du bâtiment d’origine. La construction de deux sous-sols en plus du premier déjà présent mais transformé en SPA et salle de sport de luxe.
D’ici, on peut voir l’autre terrasse réservée à la suite Katara. Malheureusement, l’hôtel est complet, on ne pourra pas visiter les chambres.
Mais qu’importe, Léa nous emmène tout droit au SPA, un endroit calme où l’on chuchote instinctivement devant cette ambiance asiatique qui détendrai n’importe quelle clientèle, que ce soit touristes ou hommes d’affaires. Un thérapeute à votre disposition qui vous conseillera sur les soins à prendre ou le massage qui vous détendra le plus. Si la détente n’est pas ce que vous cherchez, vous pouvez directement vous rendre à la salle de sport réservée, quand à lui, aux locataires, tout comme la somptueuse piscine de 20 mètres de long.
Pour finir cette visite, Direction les cuisines pour nous rendre à une table spéciale, situé en face de la cuisine du Lili. Accessible à 6 personnes, vous pouvez déguster des plats cantonnés tout en regardant le chef les préparer. Nous remontons ensuite pour sortir par une porte dérobée situé dans le fond du Lili, où l’on se croirait dans un film d’espion ou dans Tintin et le Lotus Bleu.
Vous l’aurez compris, dans cet hôtel, vous voyagez entre deux monde, du romantisme français de La Belle Époque à l’Asie, il n’y a qu’une salle qui les sépare. Le groupe hôtelier The Hongkong and Shanghai Hotels a réussi à transformer un bâtiment méconnu en palace où il fait bon d’y vivre ou simplement y prendre un verre.